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Tous mortels

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 Inspiré d’un article paru dans Le Bel âge, octobre 2013.

Cela peut paraître étonnant, mais de nombreuses personnes attendent d’être malades ou de recevoir des soins palliatifs pour réfléchir à leur mort. Nous vivons dans une société où ce sujet est encore tabou et ou certains n’osent même pas prononcer le mot cancer de peur de l’attraper!  Souvenez-vous… on parlait d’indigestion aiguë au lieu d’une crise cardiaque. Pour Dr Boukaran, il est nécessaire de penser souvent à la mort, l’apprivoiser, s’y préparer : on évite ainsi de perdre son temps à des projets futiles.  Devant la mort, nous sommes tous égaux… mais nous ne sommes pas tous sereins.

Les récentes découvertes de la physique quantique, montrent que toute créature est énergie.  Tout ce qui existe est de l’énergie organisée maintenue dans un état d’équilibre.  La maladie arrive quand l’équilibre est rompu.    Ainsi en canalisant son énergie – et les émotions en font partie – on peut choisir de vivre en paix, d’abord avec soi-même et par conséquent avec les autres.

L’oncologue affirme qu’en ayant une bonne hygiène de vie, en mangeant des aliments sains, en fuyant les pensées noires – celles qu’on rumine –, on peut atteindre une paix intérieure nécessaire pour faire face aux aléas de la vie.  Ne pas porter le monde sur ses épaules, se pardonner de ne pas être parfait comme on le voudrait, pardonner aussi à ceux qui nous ont fait du mal… voilà autant d’attitudes à développer. Cesser de tout voir comme une punition (cancer, décès, accidents, etc.) ou un échec, aide à ne pas trop prendre au sérieux ces aléas de la vie et donne plus de force pour passer au travers même si parfois il est possible que l’on en meurt.

Nous vivons tous des pertes, des ruptures, des deuils au cours de notre vie; l’important est de les accepter afin de s’en servir pour grandir.  Un stress prolongé signifie peut-être qu’il est nécessaire de revoir sa façon de gérer ses obligations. Sait-on dire non aux demandes exagérées des autres ?  Donne-t-on priorité à l’essentiel ?  Les émotions, comme la colère ou la culpabilité, peuvent être saines si elles nous permettent de réparer une injustice commise envers soi-même ou envers autrui. La tristesse nous indique possiblement que nous avons un deuil à faire.  Tant qu’à elle, l’ennui peut nous inciter à repousser ses limites, à relever de nouveaux défis; la solitude peut nous pousser à nous ouvrir aux autres, à rechercher leur soutien.  À chacun de trouver la paix à sa manière!